Hobb Caqueteur
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| Sujet: Préparation de messe dominicale Mer 28 Mai - 17:16 | |
| Hobb avait reçu comme devoir à faire pour son séminaire, la préparation d'une messe. Aussi quel meilleur endroit ici pour la proposer.Le curé attendait ses fidèles sur le parvis de l’Eglise, alors que les cloches sonnaient pour appeler à la messe dominicale. Il les salua et les suivit à l’intérieur de l’Eglise. Mes Soeurs, mes Frères vous êtes dans les maison du Très Haut qui vous aime, comme vous devez l’aimer. Je vous y accueille avec toute mon Amitié Aristotélicienne.
Le curé se tourna vers l’autel, s’agenouilla et pria le Seigneur. Puis se signa. Il refit face à l’Assemblée des fidèles.
Chers fidèles de l’Eglise écoutez cette lecture d’un passage du Livre des Vertus. Il s’agit d’un extrait du récit d’ Epistène, attaché au service du très Grand Alexandre le troisième qui avait pour précepteur Aristote, La Vita d'Aristote : Partie 3 : Le Siège d'Aornos :
« Alors que nous progressions au travers d’une extraordinaire étendues de cultures diverses, maïs, blé, orge, disposées en multiples paliers, d’élevages grouillants de cochons et de vaches, et où l’on pouvait distinguer quelques paysans squelettiques, harassés d'un travail d'esclave et souffrant de famine, l’Assacène dit qu’il s’agissait là de la zone C, celle où vivait la caste des cultivateurs. Je me hasardais à la question suivante : « Mais pourquoi sont-ils faméliques, vos cultivateurs ? ». Notre guide me répondit que la caste supérieure vivait dans l’opulence, et que la production était insuffisante pour assurer la subsistance de la classe laborieuse. Mais aussi faut-il préciser que le manitou refusait aux agriculteurs le droit de s’installer extra muros, où ils auraient pu bénéficier de plus grands espaces pour un meilleur rendement, parce que, toujours selon ses termes, « les cultivateurs doivent être très étroitement contrôlés pour éviter les actes déviants ». Aristote fit ce commentaire : « C’est absurde ».
Le Curé se tut, regarda les fidèles et dit :
Oui, mes Soeurs, mes Frères, comme Aristote tous ici nous pensons c’est absurde ! Et pourtant que se passe-t-il aujourd’hui, dans notre village, sur notre marché ? Plus de pain suffisant, la mairie obligé de réquisitionné celui-ci chez les boulangers pour le vendre aux plus nécessiteux dans sa taverne. Pourquoi, car certains spéculent, stockent par égoïsme contre l’intérêt commun ! Est-ce ce que les prophètes nous ont enseignés ? Non ! Bien sûr. Mais ça n’est pas moi c’est l’autre, c’est ce que l’on se dit. N’est-ce pas. Et pourtant qui emploie un travailleur au-dessus du prix minimum ? Qui ? Le curé se tut et regarda intensément l’Assemblée. Puis sur un ton plus doux.
Ecoutez ce qu’Aristote dit et qui est rapporté par les écrits d’ Epistène :
« Je ne vois qu’avarice de ceux qui prétendent commander mais qui ne font qu’exploiter, méprisant des intérêts les plus fondamentaux de leurs sujets, de ceux qui se complaisent dans leur petit confort, méconnaissant des besoins vitaux de leurs frères laborieux, et qui refusent une miche de pain aux bouches affamées. Ceux-là, en vérité, font preuve d’un tel égoïsme, que toute leur substance converge vers un même point central de leur organisme, et qu’ils deviennent ainsi tout rabougris, bossus, et tordus par l’œuvre du temps. »
Mes soeurs, mes Frères méditons sur cette conclusion limpide d’Aristote et soyons plus attentifs aux autres. Le Très Haut nous jugera sur tous nos actes.
Mes Soeurs, mes Frères nous allons prier ensemble et Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Rendons grâce au Très-Haut en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre. Car le moteur du monde écartant le néant de la Sainte Parole, nous faisant légataire nous a prédestinés a être ses enfants
Le peuple d’Oanylone céda à la folie, Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes, Impies jusqu'à mourir à force d’acédie Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème Alors Sa colère est venue et Il leur a offert Par la voie du Pardon de trouver le salut Epargnant les Vertueux dans un destin solaire Jetant les corrompus dans la lune, reclus
mais Son Amour s'étend de royaume en royaume Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens au travers du prophète, par la bouche des saints
Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone renversant les imbus de leurs superbes trônes En déployant la force de son bras divin il élève les humbles, comble les crève-la-faim, renvoie les riches impies repartir les mains vides Et secours la vertu dont la force impavide à la face des peuples chante pour qu’on bénisse Aristote le Sage, qui fût notre Prophète Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite et, qu'au nom de Christos tout les genoux fléchissent.
Le curé appelle les fidèles à la communion, il la prépare, leva le vin et le pain et dit :
Ensuite :
Aller et soyez charitable je vous salue de toute mon Amitié.
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